

Identité de marque
Derrière les chiffres de Stellantis
Les raisons pour lesquelles Stellantis a obtenu ces chiffres remontent au passé et à la propension des consommateurs italiens et français à préférer les marques "nationales". En fait, il n'est pas surprenant que le marché français soit dominé par les marques appartenant à PSA, tandis que le marché italien est dominé par celles appartenant à FCA. Ce qui pousse un consommateur à préférer une voiture "nationale" est certainement l'histoire et la tradition de la marque : grâce à leur longévité et à leur capacité à être profondément enracinés dans la culture, les différents constructeurs automobiles ont réussi, au fil du temps, à créer une véritable synergie avec le territoire. Par conséquent, certains acheteurs ressentent le désir de s'identifier à la culture et à l'histoire de leur pays. En outre, les voitures produites localement reflètent souvent les tendances esthétiques et les préférences de conduite propres à la région, ce qui crée un lien émotionnel entre la voiture et son propriétaire.
L'achat identitaire : un sentiment d'affection et de familiarité est créé entre les acheteurs. Cela explique pourquoi l'achat d'une voiture produite dans son propre pays est souvent influencé par un sentiment de "patriotisme". Le lien entre le consommateur et l'industrie automobile nationale joue un rôle important dans la décision d'acheter une voiture produite localement. Le choix de soutenir l'industrie automobile de son propre pays est souvent considéré comme une contribution à la croissance économique et à la création d'emplois locaux. En ce sens, l'achat d'une voiture nationale se traduit par un acte de solidarité économique, contribuant à la prospérité de la communauté et du pays dans son ensemble.
Le choix de Stellantis de conserver chaque marque et son identité s'est avéré fdonc ructueux. On peut toutefois se demander si cela a encore un sens dans un monde globalisé comme le nôtre, où la plupart des constructeurs automobiles font partie de holdings internationaux. Peut-on encore considérer que Stellantis est effectivement française ?